Chaque année en France, environ 50 000 personnes meurent malheureusement d’un arrêt cardiaque. Dans ce contexte, chacun d’entre nous doit comprendre l’importance de la rapidité d’intervention des premiers secours afin que cette statistique alarmante ne soit pas une fatalité. Dans le cas d’un arrêt cardiaque, chaque minute compte. Et les premières sont probablement les plus importantes : sans intervention de notre part, chaque minute passée sans soin ni tentative de réanimation, réduit les chances de survie de 7 à 10 %.
Si une personne atteinte d’un arrêt cardiaque reste 10 minutes sans tentative de réanimation, ses chances de survie sont alors presque nulles.
L’importance des premiers secours dans le cadre d’un arrêt cardiaque
Les statistiques parlent d’elles-mêmes. Si vous n’intervenez pas de façon immédiate, lorsque les secours arrivent enfin sur place, le taux de survie n’est que de 2 %. Néanmoins, vous avez la possibilité d’effectuer un massage cardiaque assez rapidement, et dans ce cas, les chances de survie augmentent drastiquement pour atteindre plus de 30 %. Pour mettre encore plus de chance du côté de la victime, la possibilité de sauver des vies grâce à l’innovation est une option non-négligeable.
Le fait est que de plus en plus d’espaces publics sont équipés de défibrillateurs délivrés par des entreprises telles que Prestalib. En prenant soin de coupler le massage cardiaque à la pratique maîtrisée d’un défibrillateur, le taux de survie de la victime peut encore bondir de 20 % pour arriver à 50 %.
Pourquoi vous parlons-nous de telles statistiques ?
Ces dernières doivent mettre en lumière le rôle de la formation au premier geste de survie. Associé à cela, la démocratisation des équipements de premiers secours tels que des défibrillateurs, et de nombreuses vies peuvent être sauvées. Cela, Prestalib l’a bien compris et c’est la raison pour laquelle elle met tout en œuvre afin de déployer des défibrillateurs sur l’ensemble du territoire, dans des lieux publics stratégiques.
L’importance de la formation aux Premiers Secours
Voilà quelques années maintenant qu’en France, les élèves d’écoles primaires, mais aussi les collégiens et les élèves de lycée doivent suivre une formation obligatoire aux premiers secours.
Si pour certains élèves, il s’agit d’une contrainte, pour la majorité d’entre eux, il s’agit d’une initiative bienvenue leur permettant d’être capables de porter les premiers soins de façon efficace lorsque la situation le nécessite.
Il s’agit d’un programme qui s’adapte en fonction de la situation et de l’âge des élèves :
- le dispositif APS “apprendre à porter secours” pour les élèves de primaire ;
- la formation GQS “les gestes qui sauvent” pour les collégiens ;
- le PSC1 “Prévention et secours civiques de niveau un” pour les élèves scolarisés dans les lycées.
Peu importe votre âge ou votre niveau d’étude, il est important de prendre conscience de l’importance d’apprendre les gestes qui sauvent, car les situations critiques ne préviennent jamais. Un jour ou l’autre, il est tout à fait possible d’être pris au dépourvu. Dans ce genre de situation, il convient de ne pas tergiverser pour que la victime ait une chance de s’en sortir.
La sensibilisation du grand public
Il est vrai que l’État français a mis d’incroyables moyens afin que l’ensemble des étudiants français ait accès à ce genre d’apprentissage. Malgré ces efforts qui sont à souligner, il faut savoir qu’il reste encore malheureusement beaucoup trop de chemin à parcourir. À ce jour, nous estimons que seuls 40 % de la population est formé aux gestes qui peuvent sauver une vie. Parmi eux, seulement 15 % se sent apte à les appliquer de façon efficace en cas de situation urgente. Si nous devions comparer notre situation avec d’autres pays tels que la Norvège ou l’Autriche, cette discipline est devenue banale. Le résultat est sans appel : 80 % de la population est en mesure de prodiguer les gestes de premiers secours.
Afin de réduire un peu plus cet écart chaque année, la fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a mis en place la journée mondiale des premiers secours. Cet effort vise à sensibiliser le grand public en tâchant de rappeler ô combien les compétences apprises dans ce genre de stage, peuvent s’avérer déterminantes le jour opportun. Par ailleurs, c’est aussi l’occasion de rappeler que ces gestes sont accessibles à tous et qu’ils peuvent faire toute la différence.
Vers une société plus résiliente
Afin d’y parvenir, il est essentiel d’agir rapidement. Il est essentiel effectivement de renforcer la formation, et ce, dès le plus jeune âge. Afin d’y parvenir, il peut être utile de promouvoir des programmes de formation aux premiers secours en école primaire, mais aussi dans les crèches, et même dans des centres aérés.
Ensuite, il serait souhaitable de multiplier les équipements dans les lieux publics stratégiques tels que :
- les stades ou les installations omnisports ;
- les lieux d’échanges culturels (salles, musées, etc.) ;
- la rue et les espaces publics.
Enfin, il convient de ne pas relâcher les efforts déjà mis en place et de continuer à sensibiliser régulièrement l’ensemble de la population par le biais de campagnes visant à rappeler l’importance des gestes qui sauvent.
